Rencontre avec Sandrine Mafalanka, présidente de l’association Bobotoland.

« C’est ensemble que l’on peut faire la différence »

Bonjour Sandrine, que fait ton asso ? 

Mon association Bobotoland à pour but d’apporter un soutien financier, matériel et moral aux personnes démunies avec ou sans handicap ainsi qu’aux victimes de violences sexuelles en République Démocratique du Congo en Afrique.

Comment t’aider ? 

Pour aider l’association c’est simple, je réalise des calendriers destinés à la vente afin de financer mes activités car je ne bénéficie pas de subvention. 
En achetant un calendrier (25€ frais d’envois inclus), vous aidez un enfant, une femme ou un homme pour des soins médicaux. Vous pouvez également me faire faire un don si toutefois vous ne souhaitez pas de calendrier.
D’autre part je récolte les vetêments en état d’usage ainsi que des chaussures.

« Aimer c’est donner »

 Ton calendrier n’est vendu qu’en France ?

Pas seulement !
Je n’ai pas de point vente mais vous pouvez me passer commande et je vous enverrai le calendrier par voie postale où que vous soyez. J’ai également des amis qui en font la promotion, vous pouvez donc vous procurer  le calendrier Bobotoland auprès d’eux à Bruxelles ( Restaurant Inzia), à Kinshasa ( Bijou Makolo) ou bien même en Angleterre  (Carine Mushigo).
 

S’il ne devait rester qu’un seul mois à ton calendrier, lequel choisirais-tu?

Je choisirais le mois de Mai, tout simplement parce que généralement en mai il fait beau ! J’ai grandis dans le Sud de la France et je garde de cette époque le souvenir des champs de coquelicots, les pâquerettes, les arbres en fruits et les cerisiers. Le mois de mai fait donc pour moi écho à la période de mon enfance.
 
Calendrier Bobotoland

Raconte nous comment se passe la prise en charge d’une femme sur le point d’accoucher là bas :

Sandrine en visite à l’hôpital
Il n’existe pas de réel prise en charge des patients dans mon pays.
Quand tu es pauvre c’est plus dur parce que tout est payant! Trouver les sommes nécessaires est un vrai parcours du combattant et tout est à la charge de la future maman.
Il faut croiser les doigts pour que l’accouchement ne se complique pas en césarienne ou qu’il ne nécessite pas de plus d’assistance.
Le service néonatologie connaît d’énorme soucis à cause de l’instabilité du courant.
 Chaque coupure entraîne de nombreuses pertes humaines.
Les couveuses censées accueillir 1 enfant sont saturées, leur nombre passe très souvent de 1 à 3 ce qui est juste inadmissible.

 

« A défaut d’acquittement des frais d’hospitalisation la mère et son nourrisson sont retenus sans limite à l’hôpital »

A défaut d’acquittement des frais d’hospitalisation la mère et son nourrisson sont retenus sans limite de temps à l’hôpital et doivent se nourrir par leurs propres moyens (prisonniers à la maternité).
Pour la plupart ils ne bénéficient pas de confort, matelas défectueux, dorment à même le sol ou sur des cartons. Prisonniers de l’hôpital ils doivent tout apporter eux-même, de la moustiquaire aux premières couches pour le bébé.
 
Les femmes aisées quant à elles ne connaissent pas de difficultés car elles ont suffisamment de revenus pour assurer leurs prises en charge.
 

Sandrine remercie Mme Nadine Wauters directrice de l’école « Les amis de Daniel » à Kinshasa

Contact de l’asso
Pour recevoir un calendrier BOBOTOLAND 25 € (frais d’envois inclus)
Veuillez adresser votre demande à l’adresse suivante :
  • Association Bobotoland
  • 13 rue Courdimanche 91940 Les Ulis
  • Ordre :  Boboto Land 15
Merci pour cet échange sandrine
Recevez les Invitations pour nos collectes

Pas de spams.

I agree to have my personal information transfered to MailChimp ( more information )

4 thoughts on “Sandrine Mafalanka; violences sexuelles, dignité des soins en RDC

  1. Merci Association Donia pour l intérêt que vous portez aux autres assos
    Encore merci Mariame ma soeur d Afrique
    Boboto Land

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *