Histoire des daaras au Sénégal

Historiquement et bien avant la grande sècheresse des années 70 au Sénégal, les daaras, en plus de transmettre la parole de l’Islam auprès des plus jeunes représentaient le lieu de formation des élites du pays.
Avec la colonisation et la crise économique due à la sècheresse nous avons pu observer un exode rural ainsi qu’un nouveau mode de vie plus occidental au Sénégal. Les daaras ont donc continuées à proliférer mais dans des villes de plus en plus urbanisées. La culture des daara à commencé à avoir des difficultés à rester la référence en matière d’éducation car les colons souhaitaient imposer leur idéologie culturelle de laïcité.
La problématique rencontrée par les daaras installées en ville à tout d’abord été liée aux difficultés de subsistance non accessibles dans un environnement proche.

(c) senedaaras.com
Les jeunes taillés ne vivaient plus de récoltes ou de mendicité alimentaire pour leur apprendre l’humilité mais de plus en plus de la mendicité numéraire, les sërin daara (maîtres coraniques) ne pouvant subvenir à tous les besoins des talibés.

Certains établissement collaborent cependant avec des Ndeyou daara (marraines des talibés) qui s’occupent des jeunes élèves en soin médicaux et entretien vestimentaire. Dans les villages du pays il existe de moins en moins de daaras bénéficiant d’un espace sécurisé tel qu’un bâtiment pour étudier dans des conditions optimales.

Le projet « La campagne africaine » vise donc à offrir aux talibés du village de Salemata une réelle structure d’apprentissage. De nombreux parents y envoient leurs enfants mais ni le sërin daara, ni le chef religieux du village ne perçoivent d’aide extérieure.

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